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Le Book – Guide des formations en finance et assurance en Hauts-de-France

Ce Guide des formations en finance en Hauts-de-France s’adresse aux étudiants afin de les aider dans leurs choix d’orientation, aux responsables de recrutement, aux directions financières des entreprises, ainsi qu’à l’ensemble des acteurs économiques et financiers, sans oublier les établissements d’enseignement eux-mêmes. Il a pour vocation de faire mieux connaitre et de valoriser le potentiel de la Région dont l’offre de formations supérieures en finance est riche, diversifiée et reconnue au plan international.


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Glossaire

Le parcours universitaire est organisé depuis une réforme de 2002 selon le schéma L.M.D. Celui-ci correspond aux trois niveaux de diplôme – Licence (trois années d’études), Master (deux années supplémentaires), Doctorat (trois années supplémentaires au moins) – reconnus nationalement et à l’échelle européenne. Cette structure, de type 3-5-8, a été adoptée par l’ensemble des pays européens afin d’harmoniser l’offre de formation universitaire, en facilitant ainsi les comparaisons et les équivalences au niveau international. Il s’agit aussi de favoriser la mobilité des étudiants et leur accès au monde du travail.

Bachelor.
C’est un diplôme de premier cycle universitaire d’origine anglo-saxonne, correspondant à une licence européenne mais se préparant en général en quatre années. On en distingue au moins deux types : le Bachelor of Arts (B.A.) et le Bachelor of Science (B.Sc.). La spécialisation intervenant les deux dernières années laisse à l’étudiant un large choix possible d’options. Les écoles de commerce et de management, notamment en France, sont de plus en plus nombreuses à proposer ce type de formation destiné à satisfaire les besoins des entreprises en postes opérationnels, selon un cursus souvent réparti sur trois années et ouvert à l’international.

Crédits ECTS (European Credits Transfer System).
Chaque Unité d’Enseignement (UE) ou module, est affecté d’un nombre de crédits ECTS, en fonction de la nature de la matière, de son volume horaire et de la charge nécessaire de travail personnel. Chaque année d’études comporte deux semestres, chacun correspondant à 30 crédits ECTS au total. Ces crédits sont capitalisables et transférables, certains d’entre eux pouvant être acquis dans des établissements d’enseignement supérieur à l’étranger, notamment dans le cadre des programmes européens Erasmus.

Doctorat.
Il correspond au dernier étage de la pyramide (bac + 8), accessible aux titulaires d’un master, d’un titre d’ingénieur ou d’un diplôme d’école supérieure de commerce. Il se prépare en général en trois ans et permet, après soutenance d’une thèse, d’obtenir le grade de docteur. Cette thèse, portant sur un sujet de recherche, est élaborée sous la direction d’un professeur d’université, au sein d’une école doctorale rattachée à un établissement d’enseignement supérieur et accréditée par l’État.

DUT.
Ce diplôme national (Diplôme Universitaire de Technologie) se prépare en deux ans, après le baccalauréat, dans un IUT (Institut Universitaire de Technologie) et cor- respond à 120 crédits ECTS. Sanctionnant une formation générale et technologique dans un domaine professionnel, il vise une insertion directe sur le marché du travail, tout en permettant sous certaines conditions la poursuite d’études en licence. Le cursus comporte des stages obligatoires, des projets tutorés avec l’intervention de professionnels.

Licence.
Elle constitue un diplôme national de l’enseignement supérieur se préparant en trois ans (bac +3), dé- composé en six semestres soit au total 180 crédits ECTS. Elle se substitue à l’ancienne organisation, constituée du DEUG (Diplôme d’Études Universitaires Générales) en deux ans, suivi de la licence en un an, et atteste l’acquisition d’un socle de compétences disciplinaires, préprofessionnelles, transversales et linguistiques. Associant une approche pluridisciplinaire au début du parcours et une spécialisation progressive, elle prépare à la poursuite d’études en master et à l’insertion professionnelle.

Licence Professionnelle.
C’est un diplôme de niveau bac + 3, conçu en partenariat avec les entreprises et les branches professionnelles et préparant à un métier précis, dans l’objectif d’une insertion directe sur le marché du travail à un niveau intermédiaire entre technicien supé- rieur et ingénieur-cadre supérieur. Elle comporte une année d’études, soit 60 crédits ECTS, après un bac +2 (deux années de licence, un BTS, ou un DUT) et associe des enseignements théoriques et pratiques avec l’intervention de professionnels, un stage de 12 à 16 semaines et un projet tutoré.

Master.
Diplôme national de niveau bac + 5 qui s’obtient en deux années (quatre semestres, soit 120 crédits ECTS) après la licence. En fin de première année (correspondant à l’obtention de l’ancienne maîtrise), les étudiants ont la possibilité de choisir en deuxième année entre deux types de master : l’un à finalité professionnelle (anciennement DESS), visant une insertion sur le marché de l’emploi à un niveau élevé de qualification ou l’autre à finalité recherche (anciennement DEA), permettant de poursuivre vers un doctorat. Le master, se déclinant en domaines, mentions, spécialités ou parcours, comporte des enseignements théoriques, méthodologiques et appliqués, avec la pour- suite de l’étude d’une langue étrangère, un ou plusieurs stages et la rédaction d’un mémoire.

Mastère Spécialisé (MS).
C’est un diplôme français, labellisé par la Conférence des Grandes Écoles, destiné principalement à des diplômés de deuxième cycle (ingénieur, master, IEP, écoles de la fonction publique…) ou à des candidats titulaires d’une maîtrise ou d’une première année de master justifiant d’une solide expérience professionnelle. Cette formation permet de se spécialiser dans un domaine précis ou d’acquérir une double compétence. Créée en 1986, elle est propre aux écoles membres de la Conférence des Grandes Écoles et sa qualité est placée sous la responsabilité de chaque établissement habilité.

MBA (Master of Business Administration)
C’est un diplôme d’études supérieures de haut niveau, d’origine américaine, orienté vers la conduite des affaires en entreprise (management, marketing, finances, ressources humaines). Destiné initialement à des cadres ayant plu- sieurs années d’expérience, ce type de formation sélective s’est développé à l’échelle mondiale et notamment en Europe dans les écoles de commerce, y compris en formation initiale. D’une durée variable, de une à deux années, il est basé sur des études de cas et une large participation des élèves. Le MBA n’est pas reconnu officiellement en France et sa réputation est liée à celle de l’établissement qui le délivre.

MSc (Master of Science).
Il s’agit d’un Master comme le MBA (cf ci-dessus), mais orienté vers les sciences.

Unité de Formation et de Recherche (UFR).
C’est l’entité de base qui, à l’intérieur de chaque université, correspond à un champ disciplinaire plus ou moins large : par exemple, dans une université de lettres, une UFR d’anglais, une UFR d’histoire. Comme son nom l’indique, elle associe des formations diplômantes et des centres ou laboratoires de recherche et regroupe un ensemble d’enseignants-chercheurs pouvant appartenir à plusieurs disciplines. Certaines UFR ont conservé l’ancienne appellation de Faculté qui existait avant la réforme Edgar Faure de l’enseignement supérieur (1968). Il en est souvent ainsi en droit, en médecine ou en pharmacie.

* Source : d’après le Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et d’après l’ONISEP.

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